En prononçant la peine maximale prévue par le code pénal, la justice a signifié son inflexibilité face aux responsables du terrorisme djihadiste qui a endeuillé la France depuis 2015, mais à la veille des commémorations Salah Abdeslam refait surface.Le Parquet national antiterroriste a ouvert lundi deux informations judiciaires distinctes. L’une sur la clé USB qu’aurait détenue illégalement en prison le survivant des commandos du 13 Novembre. L’autre sur un projet d’attentat de son ex-compagne.

Incroyable: le 17 janvier 2025, l’administration pénitentiaire de la prison de Vendin-le-Vieil , où est incarcéré Salah Abdeslam, signale au Parquet national antiterroriste la découverte «de traces de connexions de quatre clés USB entre décembre 2024 et janvier 2025 sur l’ordinateur légalement détenu par Salah Abdeslam» en détention. Les documents «ont trait à la propagande officielle d’organisations terroristes, État islamique ou Al-Qaïda». rapidement les investigations mènent à l'ancienne compagne et à l’identification» de Maëva B qui bénéficiait à l'époque d'un droit de visite.Maëva B. reconnaît les faits, à savoir l’achat d’une clé USB, y avoir mis des contenus de propagande djihadiste et l’avoir remise à Abdeslam lors d’une de leurs entrevues.

 A la suite de ces découvertes, «une mineure de 17 ans» et «un homme de 20 ans, nouvel époux religieux (de Maëva B.)», interpellés dans l’Hérault et en Isère, ont été à leur tour placés en garde à vue, le 7 novembre.