Organisé cette fois-ci à Nîmes devant un jury populaire de la cour d'assises du Gard, le procès en appel des viols de Mazan qui s'est ouvert à 14h ce lundi 6 octobre, doit durer jusqu'à jeudi.Le seul des accusés à avoir maintenu son appel dans la retentissante affaire des viols de Mazan,Husamettin Dogan, a réaffirmé, lundi à l’ouverture de son procès à Nîmes:

« Je n’ai jamais su qu’elle était droguée, il ne m’a jamais dit ça son mari ». 

 "Vous l’avez pénétrée mais personne ne vous a dit qu’elle était inconsciente ? », l’interroge le président de la cour d’assises d’appel du Gard, Christian Pasta.

« Je l’ai appris en garde à vue », assure l’accusé, arrivé dans la salle d’audience le visage totalement dissimulé.

Plusieurs experts ont tenté de disséquer la personnalité de cet ex-ouvrier de 44 ans qui comparaît libre, décrivant un homme avec une forte 

« dimension addictive » au sexe, mais sans altération du discernement.

Husamettin Dogan risque à nouveau la peine maximale de 20 ans pour « viols aggravés » sur Gisèle Pelicot, préalablement droguée par son ex-mari, la nuit du 28 juin 2019 au domicile du couple à Mazan.