"Pronostic vital engagé"
mercredi 16 juillet 2025 - 06:51
Actualités
« Stop à la dette » et « En avant la production ».« On ne produit pas assez, il faut travailler plus »
Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé ce mardi les grandes orientations concernant le budget 2026. L’objectif pour lui et son gouvernement est de réduire le déficit public et « retourner à l’équilibre » en trouvant plus de 40 milliards d’euros d’économies. L'équation est compliquée.
« Cela fait maintenant plus de 50 ans que la France n’a pas voté un budget en équilibre. Notre pays s’est habitué au déficit. Le surendettement est une malédiction, une asphyxie. N’oublions jamais l’exemple de la Grèce… ». La dette est abyssale : « Elle est de plus de 150 milliards par an, cela représente 5.000 euros toutes les secondes. C’est la dernière station avant la falaise et l’écrasement mortel. La dette est un danger pour notre pays. Nous sommes à un moment critique, l’urgence est là et nous ne pouvons pas éluder cette menace ».
Triste constat alarmant :« la France est accroc à la dépense publique ». En effet, 57% de notre PIB est consacré à la dépense publique. « Nous sommes les premiers au monde. Nous sommes le pays avec les impôts et les charges sociales les plus élevées. Cela ne peut plus durer ».
-reconduction à l’identique de certaines dépenses entre 2025 et 2026, sans augmentation et sans tenir compte de l’inflation.
-contribution des retraités
-3.000 postes d’emplois dans la fonction publique seront supprimés, ainsi que le non remplacement d’un fonctionnaire sur 3.
-Le patrimoine de l’État sera également mis à contribution avec la création d’une société foncière qui gérera son patrimoine « improductif ». Les opérateurs de l’État (agences, comités, etc.) réorganisés et pour certains purement et simplement supprimés, avec à la clé la suppression de 1.000 à 1.500 emplois.
-Les collectivités devront aussi faire un effort avec des dépenses ne dépassant pas les ressources.
-Les dépenses de santé qui seront limitées à 5 milliards au lieu des 10 prévus.
-Les niches fiscales et sociales réduites ....